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Dictionnaire historique de la langue française / Исторический словарь французского языка

Год выпуска: 2010 г.
Автор: Alain Rey / Ален Рэй
Издатель: Le Robert
Язык курса: Французский
Формат: epub, mobi
Качество: Изначально компьютерное (eBook)
Кол-во страниц: 4304
ISBN: 978-2-84902-646-5
Описание:
Dictionnaire historique de la langue française en trois volumes (Édition numérique)

Les mots français en usage et quelques autres délaissés, avec leur origine proche et lointaine ; leur apparition datée dans l'usage, depuis l'an 842 jusqu'à nos jours ; leur histoire convenablement détaillée, comprenant les significations variées, les emplois successifs, les expressions et locutions les plus notables, ainsi que des considérations sur les idées et les choses désignées ; les évolutions et les révolutions des formes et des contenus ; les échanges et parentés entre langues, européennes surtout ; et en outre des articles encyclopédiques concernant les idiomes liés au français et le français lui-même, ainsi que les notions de linguistique utiles à la compréhension de l'ouvrage, un glossaire de même intention, une chronologie des principaux textes en français et enfin quelques figures illustrant le voyage et les errances des signes et des idées. Le tout recueilli et disposé pour l'utilité et l'agrément du lecteur.

Un dictionnaire unique au monde à lire comme un roman
L’histoire détaillée de plus de 50 000 mots du français depuis leur apparition dans la langue :
- les évolutions de formes, de sens et d’usages au cours des siècles
- des articles encyclopédiques
- 50 schémas pour retrouver la généalogie des mots

Alain Rey (автор этого уникального словаря, крупнейший современный лексиколог Франции) написал ряд крайне интересных и полезных словарей и работ по лексикологии и истории французского языка.
Исторический словарь французского языка дает уникальную возможность окунуться в историю французского языка. Словарь включает описание истории 50 000 слов.

Состав раздачи:
Alain Rey - Dictionnaire historique de la langue francaise - 2010.epub
Alain Rey - Dictionnaire historique de la langue francaise - 2010.mobi

Примеры словарных статей:
APPRÉHENDER v. tr. est le doublet savant de apprendre*, emprunt (XIIIe s.) au latin classique apprehendere « saisir », de ad- (→ à) et prehendere (→ prendre), qui a acquis en bas latin la valeur abstraite qu'avait le verbe simple, « saisir par l'esprit ».
❏ Le sens concret initial, « prendre, saisir », s'est perpétué en droit (1460, « arrêter »). ◆ L'acception abstraite « saisir par l'esprit » (XVIe s.), « comprendre » ou « concevoir », a produit (1587) la spécialisation « penser à un danger ; craindre », qui correspond au sens dominant de appréhension.
MAISON n. f. est issu (v. 980) du latin mansionem, accusatif de mansio, nom correspondant au verbe manere « demeurer » (→ manoir), qui désigne le fait de rester ou de séjourner, d'où le lieu de séjour, la halte, l'étape à l'époque impériale et, plus tard, la maison (où l'on fait halte). Mansio est passé en ce sens en gallo-roman et dans les parlers septentrionaux, concurrençant casa (→ case, chez) représenté en italien, en espagnol et en portugais (casa signifie « maison » dans ces trois langues). Les deux mots ont supplanté les désignations de la maison en latin classique : aedes « foyer, pièce où l'on fait le feu » et par suite « bâtiment d'habitation », et domus, passé en français par l'intermédiaire de l'italien dans dôme*, avec un sens spécialisé.
❏ Maison est apparu avec son sens usuel de « bâtiment servant de logis » ; l'usage ancien disait en sa maison (1130) et a maison (1150) pour « chez soi » selon qu'il y avait immobilité ou mouvement, alors que l'usage moderne dit à la maison dans les deux cas, expression quasi synonyme de chez soi (et de l'anglais at home). Maison implique un bâtiment isolé de taille moyenne, s'opposant dans le vocabulaire français du logement, d'une part à appartement (certains sont dits par les agences immobilières : comme une maison), d'autre part à immeuble (mais on dit en français d'Afrique maison à étages).
■ Dès le XIIe s., le mot inspire une phraséologie figurée, souvent proverbiale dont il ne reste à peu près rien et, à partir du moyen français, des locutions qui mettent l'accent sur la façon de tenir son ménage, d'après un sens secondaire de maison « ensemble des affaires domestiques » (v. 1300) : ainsi parle-t-on encore de tenir la maison (1556), de faire les honneurs de la maison (av. 1600), d'une bonne maison (1675), l'idée d'hospitalité étant développée dans la maison du Bon Dieu (familièrement, 1867).
■ L'expansion sémantique s'est faite selon deux axes, dès les XIe-XIIe s. : par des métonymies et par des emplois mettant l'accent sur diverses utilisations du bâtiment. ◆ Dès 1080, maison se dit du personnel qui assure le service domestique de l'Empereur, avant de s'étendre à la domesticité des grands personnages (1606) et aux domestiques en général, par exemple dans gens de maison (1835). Aujourd'hui, outre l'emploi historique (la maison du roi), il est encore employé en ce sens en France à propos des fonctionnaires attachés personnellement au président de la République (v. 1950).
■ Toujours par métonymie, et, semble-t-il, d'après la Bible, maison recouvre la notion de « race, famille, descendance » d'abord dans l'expression maison d'Israël « les Juifs » (v. 1120) et aussi en parlant de la noblesse (v. 1120), par exemple dans être de bonne maison « d'une famille noble » (XVe s.), puis « d'une famille riche et de bonne renommée ». En ce sens, maison a remplacé l'ancien maisnie, maisniée (d'origine populaire) issu du latin tardif °mansionata. ◆ Le sens de « famille » en général (1174), entendu comme « ensemble des parents qui vivent sous le même toit », est en concurrence avec le dérivé maisonnée (ci-dessous) ; il entre dans les expressions fils de la maison (1669), être de la maison (1747) en parlant d'un intime de la famille.
■ Un autre sens de maison, « bâtiment à usage spécialisé » (XIIe s.), a donné lieu à un grand nombre d'expressions apparues en ancien français, puis à nouveau aux XIXe-XXe s. : les plus anciennes se fondent sur l'assimilation entre la maison et le temple de Dieu (v. 1120, maison Dieu) : l'hôpital où sont logés et soignés les pauvres reçoit aussi le nom de Maison Dieu (1165), analogue à hôtel-Dieu*, et les couvents et monastères celui de maison (1165). Les autres syntagmes anciens ont été remplacés par des désignations plus précises : maison de chartre s'est effacé devant prison, maison estagiere (1466) a disparu au profit de boutique, et maison de ville (1270) a été évincé par hôtel de ville et par mairie (Cf. ci-dessous maison communale). ◆ Les dénominations actuelles les plus usuelles si l'on excepte maison de campagne (1655), lequel continue l'ancien maison de plaisance (v. 1460), sont postérieures à 1700 et se réfèrent à des lieux de détention, de prostitution, à des locaux de commerce ou d'association. ◆ Leur maintien à côté d'une dénomination plus concise est parfois dû à une intention euphémistique : l'idée de « prison » est exprimée dans maison de correction (1721), maison centrale (1848), maison pénitentiaire (1838) et maison de force, apparu (1704) au sens de « prison pour les femmes de mauvaise vie ». L'idée de « lieu de prostitution » est réalisée par plusieurs dénominations apparues au XIXe s., de maison publique (1821) à maison de prostitution (1824), maison de passe (1829), maison de tolérance (1840) et maison close (1899). Maison de jeux est relevé à partir de 1829. ◆ L'argot emploie le mot à propos de la police (la Maison poulaga, parapluie, etc.), la Grande Maison ayant désigné (1872) la Préfecture de police, à Paris. ◆ La taille d'un édifice bâti est évoquée dans mentir gros comme la maison (dans Hugo, 1862), repris dans gros comme une maison « excessif, énorme ». ◆ Le sens d'« entreprise commerciale » se développe au début du XIXe s. (1810) ; il se réfère plus particulièrement à l'entreprise dans laquelle on travaille (1893). ◆ Au XXe s. sont apparus maison de repos et maison de retraite (1931) dans la ligne de la vocation médicale et hospitalière de la maison au moyen âge. Maison de santé est un euphémisme. À la suite des maisons d'associations apparues au XVIIIe s., on a créé maisons de la culture et maisons de la jeunesse et de la culture (M. J. C.). ◆ Plusieurs emplois sont liés à des contextes géographiques : en français du Viêtnam, on parlait de la maison des hôtes pour un local officiel destiné à recevoir des invités. L'expression maison communale a cours en français de Belgique, et de la Vallée d'Aoste pour « mairie » (Cf. hôtel de ville et ci-dessus maison de ville).
■ Par extension, maison a désigné divers habitacles (cage, cercueil) et, dans le langage technique, des boîtes, des loges. Il en reste une trace dans l'emploi du mot en astrologie pour chacune des divisions du ciel (1331), emprunt d'une spécialisation médiévale de mansio (XIIIe s.). ◆ L'image de la maison est un thème majeur dans les dessins d'enfants et les modèles réduits. L'expression maison de poupée est aussi connue par la traduction française d'une pièce d'Ibsen.
L'adjectivation du mot, au XXe s., réalise la valeur de « fait à la maison » (1935), généralement positive (pâté maison, tarte maison), et de « particulier à une maison de commerce » dans esprit maison (1939).
MAIS adv. et conj. est issu (v. 980), de l'adverbe latin magis, qui est probablement l'adaptation, influencée par magnus « grand » (→ majeur), d'un ancien °mais (forme connue en osque) issu comme magnus d'une racine indoeuropéenne signifiant « grand » (→ méga-). Magis signifiait « plus », mais se différenciait de plus (→ plus), lequel exprimait surtout le nombre, la quantité (servant de comparatif à multum, → moult), alors que magis assumait généralement la nuance qualitative de « plutôt ». Il servait normalement, dans l'usage classique, à former les comparatifs périphrastiques (magis sanus « plus sain »), tout comme maxime servait à former les superlatifs. D'abord réservé aux adjectifs en -uus, -eus, magis s'est étendu à tous les autres et s'est généralisé aux dépens des formes de comparatif en -ior (→ junior, senior) dont la valeur allait s'affaiblissant. Cependant, magis a subi dès le latin la concurrence de plus qui l'a évincé en français (mais non en espagnol, où l'on dit más). Il était aussi joint à sed « mais » avec le sens de « mais plutôt » pour indiquer une action qui s'accomplit de préférence à une autre ; par suite, il lui est arrivé d'être employé seul avec cette valeur adversative, remplaçant de plus en plus sed dans la langue parlée et assumant seul ce rôle dans les langues romanes.
❏ Mais, en ancien français, assumait une fonction d'adverbe quantitatif (Xe s.) au sens de « davantage » : il en reste n'en pouvoir mais (v. 1165) « n'en pouvoir pas plus » (et non, comme on le croit souvent, « n'en plus pouvoir »). ◆ Appliqué à une quantité de temps, le mot était également employé comme adverbe temporel (Xe s.), le plus souvent en combinaison avec d'autres adverbes de temps (onques, hui, toujours) avec des sens aussi différents que « à partir de ce moment » (→ désormais), « maintenant », « jamais » (→ jamais). Cette valeur de renforcement du sens du mot précédent est responsable de son emploi dans mais oui, mais voyons ! (1594) lors d'une conversation animée.
■ En tant que conjonction de coordination, à valeur adversative (v. 980), mais a de plus en plus concurrencé, à partir du moyen français, l'ancien ainz surtout employé dans les antithèses dont le premier terme est négatif pour énoncer le second sous une forme positive et a fini par le supplanter définitivement au XVIe siècle. Il connaît la plupart de ses emplois avant le XIIIe s., marquant une rectification (v. 1160), une préférence (v. 1200), introduisant une intervention répondant à une mise en doute, un étonnement (1176-1184) sauf l'emploi substantivé (avec des si et des mais), qui date du XVe siècle. ◆ Il est renforcé dans mais enfin (1735) pour exprimer l'impatience.
■ Son ancien emploi comme conjonction de subordination dans mais que semble issu, d'abord avec une valeur restrictive (v. 980), du tour comparatif signifiant « pas plus... que » (latin non magis... quam) d'où on est passé à « seulement, rien, si ce n'est que » (ne... mais que, mais que). De l'emploi restrictif seraient issus l'emploi hypothétique « sous la réserve que, pourvu que » (v. 1080), et l'emploi concessif (v. 1165) « sans tenir compte du fait que, bien que ». Tous sont sortis d'usage avant le XVIIe siècle. En revanche, l'emploi temporel de mais que... pour « lorsque, quand », existe en français du Québec.
Правила, инструкции, FAQ!!!
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